Les religions

Préambule:

Tout d'abord, je tiens à préciser que je respecte tout individu qui destine sa vie aux croyances de l'une des religions existantes sur la planète.

Je respecte l'idée de la recherche spirituelle de tout individu, quelque soit la manière et je respecte aussi toute personne qui a choisi de ne croire en rien.

En revanche, mes limites se situent à celles et ceux qui veulent vous imposer la manière dont eux voient "l'existence".

Pour ma part, je rappelle que je n'impose rien à personne. Je partage simplement mes idées et mes expériences de vie. Chacun est libre dans ses pensées et a le droit d'avoir ses convictions. Je partage juste mes impressions sur ce qui me semble commun et ce qui ne l'est pas avec l'aide de mes ressenties et mes intuitions. En souhaitant qu'il en soit de même pour chacun: celui de percevoir mes écrits comme un avis différent, une comparaison de points communs ou un avis partagé du votre. La critique se porte sur des actions, des faits ou des paroles mais en aucun cas sur l’intégrité profonde des individus.

 

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La spiritualité et les 10000 religions: détails et différences

Il n'y a pas plus beau cadeau de l'univers lorsque les réponses viennent directement à vous, sans passer par les témoignages, les expériences des autres (E.M.I, rencontres paranormales...). Pour moi, il est inutile de s'obliger à avoir une quelconque foi en une religion et combien même, un certain nombre d'adeptes à des religions n'arriveront peut être jamais à se connecter avec l'au delà, parce que là aussi, pour certains, c'est un masque, une affiliation qui rassure, celle de faire partie intégrante aux plus grands groupes planétaires. Pour d'autres, adhérer à la religion peut rassurer: éviter l'enfer. Heureusement, pour beaucoup d'autres, je vois la religion comme un outil qui mène sur le chemin de la spiritualité et aux mêmes connexions que ceux qui n'ont pas de religions.

J'ai cette image d'enfants, qui me vient, qui apprennent à nager. Il y' a ceux qui vont commencer avec des bouées pour les guider, sécuriser et il y a ceux qui n'en n'ont pas besoin et nageront par instinct. J'aime cette image parce que, ne dit on pas que les bébés savent nager de par leur instinct.

Pour la spiritualité, il en est de même. Je vois cette bouée qui représente la religion.

Ce n'est pas une honte, c'est juste nécessaire pour arriver au même résultat (savoir nager: savoir se connecter à l'univers ou à Dieu)

D'après moi, la spiritualité n'est pas la propriété privée d'une quelconque religion que ce soit.

Savez vous que jusqu'à présent, l'humanité a crée près de 10000 religions? c'est un fait bien réel.

Faut il adhérer à une religion en particulier parce qu'elle comporte le plus d'adhérents ou parce qu'elle est d'actualité?

Même en se fiant à la science, ils vous répondraient qu'il est impossible mathématiquement que toutes soient la vérité absolue.

Les plus adeptes me diront que seule, leur religion est la seule vérité et la seule certitude. Leurs textes sacrés l'affirment! Le doute serait il un blasphème?

Je n'ai d'ailleurs aucun doute sur leur foi inébranlable et c'est d'ailleurs ça qui est impressionnant.

D'après moi, c'est avant tout une confiance absolue en des écrits et des récits transmis d'êtres humains en êtres humains. Le fait de faire parti d'un groupe gigantesque contribue aussi à conforter sa foi. Les plus beaux monuments aident aussi à entretenir cette foi.

Bien entendu je crois aussi dans les miracles mais toute la différence se situe dans l'interprétation, c'est ce que je vais essayer d'expliquer selon mon point de vu.

 

La religion de manière positive:

Beaucoup d'adeptes aux religions, aujourd'hui, retiennent la notion d'amour et de respect de ses semblables. Elles permettent à beaucoup, d'avoir des valeurs et rejeter les aspects négatifs. Elles sont les guides qui mènent vers la spiritualité car elles permettent à beaucoup de gens d'avoir une idée que l'homme n'est pas destiné qu'à être sur terre et qu'il existe un ailleurs.

L'intention pour beaucoup d'adeptes est de procurer une réponse du divin, un respect et une paix sociale.

La croyance ouvre des portes à l'au-delà avec ses connexions et champs de conscience, lorsque celle ci est pacifique et donc positive.

Les monuments à l’effigie des croyances représentent tout le sacrifice, la générosité, la fidélité, le dévouement, l'amour et la persuasion que l'homme a pour sa religion. Ces constructions solidifient et immortalisent les croyances et entretiennent tout l'historique religieux. Les bâtisses matérialisent une partie de la religion et impressionnent par leur beauté (cathédrales, mosquée, temples, etc). Cet attrait visuel peut hypnotiser et séduire.

De nos jours, les hommes d'églises par exemples, véhiculent, instruisent, veillent à la culture de la foi religieuse, dans le but de perdurer leur croyance et de garder les valeurs qu'elles inspirent.

La religion permet de rassembler au nom de l'amour et non au nom de l'exclusion.

Lorsque ces intentions sont réelles et exécutées, elles méritent le respect.

C'est pour cette raison, que je suis persuadé, que même les religions grecs, nordiques et plus anciennes pouvaient ouvrir les champs de conscience de l'au delà à beaucoup de gens. Les adeptes y voyaient alors le signe des dieux qu'ils vénéraient même si ces derniers ne pouvaient ne pas exister ou n'avoir aucun rapport avec le miracle en question.

La religion de manière négative:

Sans m'attarder sur le nombre de guerres, de contraintes et de sang versé dans l'histoire pour cette cause, les religions ont malheureusement par le passé, plus suscité les bas instincts de l'homme que l'amour et le respect des autres, que ces croyances peuvent prodiguer.

La conviction "peut" vous amener à balayer d'un revers, sans émotion et sans réflexion, toutes les autres hypothèses différentes des vôtres, quitte pour certaines personnes, dans l'extrême, à vous voir comme un ennemi ou vous considérer à un état d'infériorité d'âme perdue et destinée à l'enfer.

Néanmoins, je ne leur tire pas la pierre sur la considération des âmes perdues, il m'arrive de considérer que des âmes sont perdues mais je ne les considèrent pas destiné à exister pour la fin des temps aux enfers, c'est une nuance importante. Il y a cette différence dans la notion de perdu. Je perçois ça comme perdre son chemin, s'égarer, se tromper.

En revanche, lorsque ces individus affirment que vous être une âme perdue, c'est dans une notion d'éternité, d'une fin tragique et de souffrances éternelles pour vous, dans l'au delà. Il est même possible de leur inspirer la haine ou la pitié.

Je peux aussi éprouver de la pitié mais elle se différencie par l’empathie pour la personne qui va devoir rebrousser son chemin et revoir toutes ses convictions dans cette vie ou continuer de s'égarer de plus en plus.

Pour moi l'enfer des hommes n'existe pas mais l'âme crée son propre "enfer".  Lorsqu'une personne n'a fait que le mal dans sa vie terrestre, elle ne doit des comptes qu'à elle même, elle qui est issue d'une âme emplis d'amour. Le choc sera tel qu'elle va devoir passer par sa culpabilité et elle cherchera à demander le pardon auprès des âmes victimes dans la vie terrestre. Plus le poids est lourd, plus l'âme s'infligera elle même sa souffrance, mais prendra  le temps qui sera nécessaire pour se pardonner elle même et se reconstruire.

Pour revenir sur terre, rien ne signifie ou ne prouve que la personne qui a pitié de vous, ait de l'empathie en vous imaginant purger votre âme dans l'enfer pour l'éternité. Cette pitié peut découler aussi d'un dégoût de ce que vous êtes ou vous représentez.

J'admets cependant que je peux perdre patience et céder au négatif lorsque j'ai à faire à ce genre de personne, par le biais de la colère.

Concernant les meurtriers et les gens qui abusent des autres, je peux éprouver de l'empathie sur une longue réflexion mais aussi de la colère comme tout être humain. Je sais aussi que le karma est là et fait office d'arbitre, de juge, d'apprentissage, de cocon de transformation et de passerelles à l'évolution.

Mais j'essaie de rappeler en moi ce que j'ai appris et de pardonner ce qui est possible à mon niveau.

 

Les raisons qui me poussent à me positionner hors de la religion:

• Il y a bien sûr d'abord le fait sociétal, d'être né homosexuel et donc dans l'inspiration contraire de certaines "interprétations" religieuses.

Les reproches existants comme être contre nature, d'être damné et condamné à l'enfer.

La religion peut bannir aussi les autres formes de croyances (dans les temps anciens, il étaient brûlés, aujourd'hui encore sur certaines religions, vous êtes décapités), la religion refuse l'euthanasie par son manque d'empathie (de laisser des gens souffrir atrocement), elle condamne l'avortement également.

Par le passé, je ne comprenais pas que certains adeptes choisissent une religion en dénigrant une partie de l'espèce humaine.

Où se situe l'amour et l'union dans tout cela? Je sais maintenant que ces personnes ont peur dans leur fond intérieur même si elles ne l'avoueront pas ou ne l'accepteront pas. Cette peur dérive sur la haine. La haine va d'une simple provocation verbale aux meurtres.

Il serait trop simple de raccourcir et dire que tous les homosexuels n'ont pas obligatoirement de religions. Bien sûr que non.

Il serait trop simple aussi de dire aussi que c'est la seule raison pour laquelle je n'ai pas de religion.

Au niveau familiale, j'avais le choix, mon père était un croyant modéré et ma mère était athée.

Ma mère m'avait laissé le choix de faire du catéchisme ou pas.

J'avais choisi à mon jeune âge de ne pas en faire parce que  je ressentais cela comme une obligation culturelle qui ne m’intéressait pas et ne me parlait pas.

J'étais encore loin du conflit entre mon identité sexuelle et l'extrémisme avec ses mauvaises interprétations religieuses.

• Une autre raison plus spirituelle:

Au travers des capacités de médiums auxquels j'accorde du crédit et en faisant une analyse qui rejoint mes impressions, il en ressort que:

Nous vivons sur Terre qui est une planète qui nous prépare à des tas d'épreuves. Nous vivons dans un monde de dualité.

Les religions sont issus de ce monde de dualité. Très souvent, il est notion de bien contre le mal, de Dieu face au diable, d'anges face aux démons, de paradis et d'enfer...

L'étiquette de monstre ou de héros peut vite vous être attribué à vie et même de manière indélébile (surtout si vous êtes célèbre)

La profondeur de la spiritualité ou de l'univers par contre, va au delà de notre planète et du monde de la dualité. Il est plus notion de négatif et positif issu d'une même unité.

L'unité: la source, l'univers ou Dieu si vous préférez.

Personnellement je préfère la notion de l'univers ou de la source. La notion de Dieu me rappelle trop les religions et très souvent Dieu est imagé, caricaturé en version humaine ou presque. Pour moi la source, l'univers est une énergie d'ensemble et d'unité et non un individu ou une entité.

Le négatif peut se changer en positif, rien n'est figé, l'évolution est constante. L'âme d'une personne n'est pas le mal mais son incarnation sur terre peut être uniquement négative et considérée à l'échelle humaine, comme un monstre, le mal ou un être diabolique.

La religion elle, sépare les actions, ainsi que les individus. Je ne crois pas en une séparation mais en une unité.

Pour moi l'amour universelle est une unité. Je sais qu'il est difficile pour les êtres humains, de croire que le pire des êtres humains est issu d'une âme pure et d'amour. Il est plus simple de céder à nos émotions et de condamner pour toujours, les pires actes de l'humanité, d’où cette création de l'enfer.

Bien-sûr que si j'avais un enfant qui se ferait assassiner, je serai dévoré par les émotions. C'est une des pires épreuves que l'homme peut endurer, je crois.

Malgré cela, je sais aussi que le tueur responsable, a fait fausse route et qu'il n'a aucune émotion et empathie. Il y a plus de chance qu'il ne le comprennent jamais dans cette vie en question. J'ai beaucoup appris sur les pires assassins au travers de récits et de documentaires. Il ne s'agit pas de les comprendre, de leur pardonner ou d’atténuer l'importance des actes, mais d'essayer de comprendre le mécanisme et les raisons qui font que ça ne fonctionne pas.

Cela mériterait des tas de post pour exprimer et expliquer ça. Le mot complexe est faible et probablement que nous ne pouvons pas l'expliquer ici en tant qu'être humain en totalité, car ma conscience me laisse penser qu'il existe de très nombreuses explications différentes.

En cette simple phrase, le bien ne serait pas conscient dans l'esprit des gens, sans l'existence du mal.

Je crois par contre que le mal, le négatif, peut être réduit à un état optimal selon chacun.

• La raison intuitive:

D'abord le fait du sentiment profond qui véhicule en nous, je crois en l'existence de Jésus, Marie, ainsi que certains prophètes.

 Mais il ne faut pas oublier, qu'ils ont eu une incarnation humaine également. Je crois aussi que bon nombres de capacités (médiumnité, magnétisme, voyance (ex. Nostradamus), guérisseurs, hypnotiseurs,  chamans, etc), existaient depuis l'origine de l'homme sur terre. Probablement que l'homme des cavernes avait "son sorcier" comme les indiens, les vikings, des druides pour les gaulois, etc.

Ce n'est que l'interprétation humaine qui a décidé, de qui serait sorcier à brûler, guérisseur à apprécier et fils de dieu ou ange à vénérer.

Peut être est ce le degré de compétence qui influe sur le choix...ou pour d'autres raisons inconnues.

Pour ceux qui connaissent Mesmère, le célèbre hypnotiseur des célébrités, il a révélé qu'il utilisait d'autres facettes comme le magnétisme pour gérer le spectacle. Je suis persuadé que s'il était projeté à l'époque de Jésus Christ, il aurait pu aussi laisser cette impression de savoir changer l'eau en vin, si vous comprenez bien le mécanisme. A partir de là, beaucoup d'illusions peuvent apparaître mais de réelles sensations aussi.

Je ne remet pas en cause une possible divinité ou degré d'évolution de l'âme très très avancée de Jésus qui était guérisseur sur Terre comme Rasputin et bien d'autres hommes célèbres.

Je souhaitais démontrer surtout que l'homme peut être persuadé de bien des choses selon son interprétation, jusqu’à créer une religion.

Je m'intègre dans la boucle et je ne m'interdis pas de me tromper aussi en ce que je crois. J'ai juste fait le choix de choisir de croire en mon intuition et mon expérience, sans l'imposer aux autres.