La petite fille du métro

Lorsque vous habitez en grande ville, il est parfois plus confortable d'emprunter le métro pour vous, de chez vous à un endroit où il est compliqué de stationner, si vous choisissez la voiture.

C'était donc le choix que j'avais fait en ce beau jour de Juin. J'étais de très bonne humeur et très serein, j'avais envie de passer une bonne journée.

Mais si vous, vous savez que vous pouvez décider de votre humeur, il n'est pas forcément le cas pour les personnes autour de vous et surtout des gens que vous ne connaissez pas, que ce soit dans la rue, les transports en commun ou les lieux publics.

Lorsque vous prenez le métro, vous rencontrez tout type de personnes, de caractères, que ce soit calme , bavard ou agité. Très souvent les regards de tout le monde reste assez fermé et distant. C'est plutôt naturel et vous souhaitez que votre "voyage" aussi court soit il, se passe dans le calme.

Il peut vous arriver de croiser des gens que vous connaissez, alors le voyage occupe notre esprit avec une conversation.

Lorsque ce n'est pas le cas, alors vous pointer plus le regard sur "un point mort" plutôt que quelqu'un, pour éviter de gêner une personne, vous êtes alors dans vos pensées. C'était le cas pour moi ce jour là.

C'était le cas probablement pour bon nombre de passagers, jusqu'à l'entrée d'une maman et de ses 2 enfants à la station suivante. Il s’agissait de la plus jeune des filles précisément, qui semblait être dans un chagrin immense et de ne pas en voir le bout du tunnel, si je peux employer cette expression adéquat du moment. Elle semblait si jeune, je miserai sur les 5 ans.

Avoir du chagrin est un fait et plutôt normal à cet âge là. Mais cela peut devenir très gênant pour les oreilles de tout le monde, y compris pour sa propre maman, lorsque cette petite fille a décidé de le faire part à tout le monde en hurlant de toutes ces forces en alternance avec des pleurs et surtout en "naviguant" à droite et à gauche, dans la rame du métro.

Alors forcément, malgré son jeune âge, tous les yeux se braquent sur cette pauvre petite fille qui semblait si malheureuse sur le moment.

Vous voyez une station supplémentaire défiler et ça ne s'arrête pas, les cries vont de plus bels. Vous savez que votre "voyage aussi court soit il", risque d'être très pénible. La maman semble impuissante puisqu'elle ne semble pas pouvoir contrôler la situation et je ne la blâme pas. D'ailleurs personne de l'extérieur ne souhaitait de toute évidence, intervenir ou faire une réflexion. Ce qui est là plutôt logique en règle général, il faudrait là, une certaine audace pour demander à la petite de se calmer ou de dire à la maman de faire quelque chose.

Je replongeais alors dans mes pensées de toutes les mamans dans ma grande famille, lorsque je tenais les bébés dans mes bras. Les mêmes réflexions des mamans: "ha ben, il faudrait que tu viennes plus souvent pour tenir mon bébé, il ne pleur plus quand il/elle est dans tes bras".

Je me suis rappeler aussi en parallèle, d'un magnétiseur qui avait évoqué les premiers signes avant-coureur sur les capacités: celui de calmer les bébés inconsciemment en les tenant avec soi.

Je me suis dis, c'est bien joli mais je ne vais tout de même pas la porter, cela pourrait tourner de manière plus tragique pour moi, cette histoire.

Alors je me suis souvenu aussi des auras (conférence avec Myriam Hénon) et du pouvoir de l'intention mêlé au magnétisme de ma formation.

J'ai alors volontairement formulé une demande à l'univers avec cette intention: "Cher petite fille, lorsque tu arriveras dans le périmètre de mon aura, je veux que tu ressentes mon énergie de bien-être et de sérénité, que tu te sentes apaisée et que ta tristesse s'en aille immédiatement".

Alors pour les plus anciens, rappelez vous lorsque vous faisiez tourner un disque 33 ou 45 tours et que vous arrêtiez soudainement la musique en levant brusquement le levier de lecture et son aiguille.

C'est exactement ce qu'il s'est passé, lorsque la petite fille s'est trouvée à quelque cm en face de moi, tous ses cris se sont arrêtés brusquement. Mais pas à la fin d'un cris, je dirai en plein "milieu" d'un cris, là ou le souffle ne s'est pas terminé pour être très précis. A tel point que de nouveau, les yeux se sont braqués sur nous, moi et la petite fille.

Ce qui pouvait être "amusant", c'est qu'à la suite de ça, la maman avait décidé de la réprimander une fois que tout était terminé et dans le silence. La petite fille ne cria et ne pleura plus jusqu'à ce que"nos routes" se séparent.

Alors je sais que je me suis exercé sans demander d'autorisation, mais je pense que cela ne faisait de mal à personne, bien au contraire.

Maintenant, il s'agit pour moi de continuer à m'exercer, dès que j'en ai l'opportunité, afin d'évacuer les doutes de la chance bien cartésienne ou de supposer être un hasard de la chance.

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