Intervention inespérée:

Une nuit, sur la route du retour vers la maison, après une longue distance et une heure tardive, je me suis arrêté et je me suis garé au abord d’une route de campagne, alors qu' il pleuvait abondamment. J'étais extrêmement fatigué. Je ressentais le besoin de dormir et ce temps n'améliorant pas la situation, contribuait à cette décision raisonnable. Après avoir fait une petite nuit, j'imaginais repartir tranquillement au petit matin.

Mais après mon réveil, je constatais que les roues de ma voiture s'étaient retrouvées « embourbées »  sur le chemin de terre à côté de la route. Je n’avais plus de batteries sur mon vieux téléphone portable à clapet (sans internet à l'époque).

Pour ne rien améliorer, j'avais une impression que les voitures ne passaient que «toutes les 2 heures » pour donner une petite idée. J’étais désemparé, j’imaginais le nombre de kilomètres à devoir marcher pour trouver quelque chose. Je n’ai jamais été très emballé pour les longues distances de marche et encore moins sur des terres inconnus, en ne sachant pas dans quel sens aller.

Je me suis posé quelques minutes dans la voiture, essayant de réfléchir à une solution. Je n'ai eu alors qu'un seul réflexe; adresser une demande, posée dans ma tête, comme une prière, mais je n'étais pas croyant d'une quelconque religion que ce soit . Je me suis alors adressé à l’au-delà. A l’époque, je disais l'au delà, grâce au 1er livre spirituel qui m'avait intéressé (la vie après la mort) que j'avais lu à la fin de mon adolescence, peut-être à mes 18 ans. Ce livre était devenu ma croyance, "une sorte de livre divin personnel mais non religieux ". Déjà parce que c'était le seul bouquin que je pouvais lire entièrement dans ma jeunesse. Ce livre m'avait, comme qui dirait, attiré comme un effet de "clin d’œil" en magasin avec son titre phare et avait opéré en moi comme un effet ensorcelé de la belle au bois dormant qui devait se piquer le doigt avec un fuseau, pour ce petit trait d'humour. En bref, non pas pour m'endormir justement, mais avoir l’effet opposé, celui de ne pas échapper à ma destiné, celui de me "réveiller". Aujourd'hui, je me demande si beaucoup de jeunes peuvent et pouvaient s'attarder sur ce genre de bouquin.

Mon intuition me suggérait que c'était la vérité, celle du livre, alors qui sait?...je n'avais rien à perdre à essayer de formuler une demande sur ce dont je croyais. Et puis si ça "foirait", personne ne le saurait et se moquerait de moi. Aujourd’hui je dirai que je m'adressais « à l’univers », d’autres diraient "à Dieu" pour les religions. Mais qu'importe, je sais aujourd'hui que c'était la force de l’intention qui comptait, la précision de la demande pour que quelqu’un passe et vienne me dépanner. Je me concentrais alors les yeux fermés devant le volant et je formulais cette demande en haute pensée.

Quelle fut ma surprise:

5 à 10 minutes à peine, un jeune dans mes âges, à l’époque, arrivait avec son véhicule et constatait la situation, s’arrêtait et me dépannait.

Il avait tout le matériel adéquat (câble de remorquage, outillage…) et était tout aussi étonné que moi, d’arriver là au bon moment. "En général, peu de monde passe", me disait il, avec en plus, tout ce qu'il faut ! Je peux ajouter aussi, avec la gentillesse de s’arrêter et d’aider, çà n'est pas forcément inné.

Pour moi, c'était un peu comme si vous étiez au cœur du Sahara, que vous avez chaud, très soif et très faim. Vous faites alors la demande à l'au-delà et vous voyez un marchand de glace arriver avec ses boissons fraîches et son ventilateur. Et il vous fait le tout gratuitement.

Ce jour là, un peu inconsciemment, j’ai pris connaissance de la capacité de s’adresser à l’univers, puisque cette situation ressemblait fort à un scénario de film qui finit bien. Les années on passés depuis et je sais qu'il s'agit du "pouvoir de l'intention".

Ce fameux "pouvoir" que je développerai dans un autre post.

Certains cartésiens diraient que c’est juste une énorme coïncidence bien entendu. Cependant, je ne vais pas mentir et je le pensais un peu aussi au fil du temps, ces années là, tout en gardant dans un coin de ma tête, un sens du scepticisme, mais aujourd'hui, ce passé me revient en mémoire et je sais que ce n'était pas une coïncidence.

Je pouvais rester sceptique mais c'était sans compter avec tous les autres points que je vais énumérer ici, sur d'autres posts...